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Rêve du 28 février 1995, pilule

 

 

Deux femmes jouent - il fait nuit – un feu est allumé – sur la table un plateau avec des inscriptions, des dessins bleu-gris d’animaux faits de lignes enchevêtrées

Elles passent des cartes sur le plateau, la première fait des incantations devant le feu, des gestes – Elle se retourne et m’enfonce un petit truc acide dans la bouche

Je m’inquiète, je demande ce que c’est. Elle me dit de ne pas faire attention. Je voudrais jouer avec elles mais elles m’engueulent et je rentre dans ma chambre

Il y fait très sombre, je me sens mal, une partie de mon corps est comme insensible – j’angoisse

Je trouve une minuscule lumière qui se déplace avec moi

Je me dis que je vais mourir

Je courre vers les femmes, elles me disent qu’elles m’ont donné de l’euro magnésium et que si je l’accepte dans mon ventre tout ira bien. Elles me disent que j’ai été aujourd’hui d’une méchanceté toute homosexuelle, que les effets que je ressens sont dus à la forte dose quelle m’ont donnée - je commence à m’apaiser et à écouter mon ventre

 

 

 

Rêve du 5 février 1995

 

 

Je trouve chez mon père un livre très austère

Tous les contes du monde, les poèmes de toutes les langues y sont traduits

Je lis un conte et me retrouve à l’intérieur

Des personnages aux noms imprononçables sont à l’entrée de ce monde

Un homme est là

Nous sommes deux femmes identiques

Je propose à la femme de me mettre à nu

L’homme exerce son droit de cuissage

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